Manche 1
Pour cette troisième édition des 4H de Liège, le plateau était particulièrement relevé. Habitué des rendez-vous mondiaux de l’endurance, le Team britannique Phase One a d’emblée démontré qu’il faudrait compter avec lui, tout au long du week-end. Au terme des deux séances d’essais, le Néo-Zélandais, Brett Richmond et notre compatriote Stéphane Mertens, ancien champion du Monde d’Endurance ont d’ailleurs autoritairement décroché la pole-position. Malheureusement, comme le règlement le prévoit, la machine étant dépourvue de démarreur, ils se voyaient contraints de s’élancer du fond de la grille. Qu’à cela ne tienne, ce n’est pas ce genre de défi qui va faire reculer les pilotes Phase One. Au baisser du drapeau, c’est Bram Lambrechts qui va se montrer le plus prompt devant Patric Orban et sa Kawasaki. A l’issue du premier tour, Brett Richmond et la Kawasaki Phase One pointait déjà en sixième position. Au fil des tours, une certaine hiérarchie s’installe. Après une heure de course, Richmond-Mertens trône en tête de la course devant le vainqueur de la première édition, le Français Roger Ruiz, épaulé par son fils Laurent et la Suzuki des Lambrechts, eux aussi père et fils. Coup dur par contre pour la Ducati Red Fox de Devos-Vanderspiegel, contrainte à l’abandon sur bris de moteur. Plus rien ne viendra perturber la marche triomphale du Team Phase One qui franchit la ligne en vainqueur avec un tour d’avance sur Bram et Geert Lambrechts, les Britanniques Boam et Clark sur une splendide Suzuki Harris. Après vérification par le chronométrage, il apparaitra toutefois que les deux premiers de la course n’ont pas respecté les temps de pilotage imposés par le règlement et se sont vu infliger une pénalité. Au classement corrigé, c’est donc Boam et Clark qui s’imposent devant Roger et Laurent Ruiz, la Kawasaki phase One de Richmond et Mertens sauvant malgré tout la troisième place de cette manche.
Manche 2
C’est sur un circuit Jules Tacheny toujours inondé de soleil que s’est donné le départ de la seconde manche de deux heures de la troisième édition des 4H de Liège. Comme la veille, c’est le jeune Bram Lambrechts qui s’est montré le plus prompt au baisser du drapeau mais cette fois devant Roger Ruiz et Patric Orban. Toujours pénalisée par son absence de démarreur, la Kawasaki du Team Phase One s’élance encore du fond de grille, aux côtés des vainqueurs de samedi, Boam et Clarke, dans la même configuration que leurs voisins.
Après quelques tours seulement, Stéphane Mertens se hisse dans le top 4 du classement. Petit à petit, l’ancien champion du monde d’endurance va doubler ses concurrents pour s’emparer du commandement. Seul Bram Lambrechts parvient à suivre à peu près le rythme des leaders. Pour ces derniers, l’enjeu est de taille. Suite à leur pénalité de samedi suite à un dépassement du temps de pilotage imposé à chaque pilote, Brett Richmond et Stéphane Mertens ont été classés troisièmes de la première manche. S’ils parviennent à s’imposer ce dimanche avec une avance de deux tours, ils peuvent encore monter sur la plus haute marche du podium final. C’est tout dire sur l’intensité de la course…
Après une heure d’émotion, la Kawasaki de tête s’est ménagé un tour d’avance sur la famille Ruiz. Bien mais pas encore suffisant. En troisième position, Lambrechts père et fils sont en embuscade, suivis par Patric Orban et Kim Adam sur leur superbe Kawasaki Lawson.
Au fil des tours, quelques petits pépins (chaleur oblige), viennent perturber la bonne marche de quelques machines. Du côté de la Kawasaki Phase One par contre, c’est la chevauchée solitaire. A un quart d’heure de la fin le duo Richmond-Mertens compte cinq tours d’avance sur la Suzuki de Ruiz-Ruiz, talonnée par les vainqueurs de samedi, les Britanniques Boam et Clarke.
Dans les dernières minutes, ils parviendront d’ailleurs à se dépasser à plusieurs reprises. Le mot de la fin reviendra aux Ruiz qui s’emparent de la deuxième place de cette seconde manche comme la veille. Au classement cumulé des deux manches, c’est donc la performante Kawasaki Phase One qui remporte une splendide troisième édition des 4H de Liège au palmarès desquelles Roger Ruiz apparaît à chaque fois sur le podium. Vivement l’année prochaine !